Description

Présentateur :

Marianna Cervantes, MSc.

Résumé :

Le concept d’ascendance est familier à tous, bien qu’il soit rarement clairement défini. Il peut être associé aux tests génétiques des consommateurs, à une ligne sur votre formulaire de recensement, à une discussion sur la filiation, à la description de soi ou d’une autre personne. Il est omniprésent. Toute personne impliquée dans l’identification des restes humains connaîtra l’idée que les anthropologues judiciaires peuvent fournir une estimation de l’ascendance des restes squelettiques. Elle est même imitée et discutée dans les séries policières, les émissions de médecine légale et les podcasts de “true crime”.  Ce qui est moins familier, et peut-être moins évident pour les non-anthropologues, c’est le lien entre l’estimation de l’ascendance et la race et les répercussions de leur interprétation en tant que vérités biologiques.

Récemment, de nombreux débats et discussions ont eu lieu en anthropologie sur l’utilité de l’estimation de l’ascendance et sur la nécessité de poursuivre cette pratique. Cependant, l’anthropologie médico-légale n’existe pas dans le vide, et nos résultats non plus. En tant que membres de la communauté médico-légale, qu’il s’agisse d’anthropologues judiciaires ou d’autres spécialités, nous avons la responsabilité envers les défunts dont nous recherchons l’identité, leurs familles et le reste du public de comprendre ce que cela signifie lorsque nous le faisons. Les différentes significations de l’ascendance seront discutées, mais le résultat de cette présentation ne sera pas une définition standardisée ou une réponse à une quelconque question éthique. Il s’agira plutôt d’une question qui permettra à chacun d’entre nous d’aller de l’avant et d’être attentif dans sa pratique : Est-il éthique d’utiliser ou de demander une estimation de l’ascendance ?