csfs 1953 meeting

La naissance de la société

Pendant de nombreuses années, les efforts déployés au Canada afin d’assurer que la science fonctionne pour la population canadienne, en fournissant un soutien aux organismes d’application de la loi, se sont déroulés dans l’isolement et l’indépendance. Peut-être était-ce en grande partie parce que la communication se limitait aux médias d’information et à l’article occasionnel dans un magazine populaire.

En 1953, l’inspecteur James A. Churchman, expert en identification des armes à feu à la GRC, et le Dr Charles G. Farmilo, chimiste au ministère de la Santé et du Bien-être social à Ottawa, s’intéressaient aux alcaloïdes et autres drogues et concluent que les sciences médico-légales au Canada seraient beaucoup plus utile si les individus impliqués pouvaient apprendre à se connaître personnellement et échanger leurs expériences.

Grâce à leurs efforts, dix-sept personnes intéressées provenant d’établissements médico-légaux se sont rencontrés à l’édifice du CNRC à Ottawa avec un ordre du jour très simple. Par l’heure du dîner, la « Canadian Forensic Society » était créée, ce qui reflète clairement le besoin évident d’une telle organisation. Le nom de la Société a plus tard finalement été changé en une forme plus descriptive – la Société canadienne des sciences judiciaires.

Depuis ce début modeste, les membres de la Société ont grandi à l’échelle nationale et internationale, devenant la voix de la médecine légale au Canada. Sa prestigieuse publication, le Journal SCSJ, lancée le 1er mars 1968, est maintenant offerte en ligne et touche près de 3000 personnes et institutions, y compris des universités, des établissements médico-légaux et des bibliothèques à l’étranger. Le journal présente une variété d’articles provenant des meilleurs experts en médecine légale dans le monde entier.

La Société canadienne des sciences judiciaires est un excellent exemple de réussite sans réserve.

Le temps n’a fait que démontrer que les inquiétudes de nos prédécesseurs étaient les préoccupations des scientifiques d’aujourd’hui, si habilement exprimées par le professeur GHW Lucas lors de la réunion inaugurale: «Les scientifiques et les policiers canadiens qui traitent des problèmes médico-légaux découlant des questions juridiques doivent s’unir pour échanger des informations et discuter de ces problèmes. La Société devrait inclure autant de groupes interreliés que possible pour relier le personnel des laboratoires qui sont largement dispersés à travers le Canada. Nous soulignons que bien que nos problèmes médico-légaux puissent être particuliers à la scène canadienne, il faut se rappeler du caractère international de la science et qu’une discussion au sein d’un forum international, que ce soit dans notre propre pays ou ailleurs, peut aider à la résolution de ces problèmes propres à notre pays. “

Pour en savoir plus sur les membres fondateurs:

cliquez ici